Auch : une centaine de poules dévorée par un animal, une enquête de police ouverte

Un tueur de poules en série prend un malin plaisir à s'attaquer à l'élevage de la Ferme en Coton de Nicolas Petit, à Auch. Aux grands maux les grands remèdes, il a investi dans un barrage électrique triplé.

C'est un ennemi -pour l'instant- invisible que traque Nicolas Petit. Dans son exploitation de la Ferme en Coton, aux confins d'Auch, une centaine de ses poules a été dévorée par un animal dont l'identité reste encore à déterminer. Chien errant ou renard, toutes les pistes sont étudiées par la police d'Auch, qui mène cette drôle d'enquête.

128 poules dévorées

« Il l'a fait en trois étapes, raconte Nicolas Petit. 47 de mes poules ont été tuées il y a trois semaines, 71 une semaine plus tard et puis 10 samedi dernier, dans deux des cabanes où elles se trouvaient. » Nicolas Petit, fervent défenseur de l’élevage en plein air, a décidé ces derniers jours de renforcer la sécurisation de la zone d'exploitation. « J'ai tout consolidé avec un fil électrique. C'est une clôture à trois niveaux pour m'assurer que le prédateur ne revienne pas. Je ne veux pas enfermer mes volailles, y compris la nuit. Je sais que je prends un risque important. »

« Une pression morale »

Engagé depuis peu dans l’élevage de poules pondeuses, la mésaventure subie par l'éleveur ajoute une « pression morale » face à ses engagements. « Disons que j'ai de nombreux collègues intéressés par la vente d’œufs issus de mon élevage. Ça va être difficile d'honorer les commandes, ce n'est pas du poulet, les enjeux ne sont pas les mêmes. »

Depuis la dernière mise à jour de la sécurisation de la zone d'élevage, aucun gallinacé n'a été tué. Quant à l'enquête, la piste la plus crédible, selon Nicolas Petit, est celle d'un « chien noir qui erre » dans le quartier de la route d'Agen.

N.M