Dimanche à 15 heures, les Gersois se déplaceront dans l’Hérault pour défier l’Olympique La Peyrade (D1). Deux divisions séparent ces deux équipes, un terrain synthétique et une belle dose de méfiance au programme.
La Coupe de France n’a jamais aimé les certitudes. Auch le sait, et aborde son déplacement à La Peyrade avec autant de sérieux que de prudence. Sur le synthétique héraultais, face à une équipe locale portée par tout un bassin de foot, le piège peut paraître évident. « On ne sera pas en pays conquis. C’est une région de foot, avec Sète et Montpellier à côté. Il y aura du monde et de l’envie », prévient David Sist, le président d’Auch Football.
Pour le club gersois -dernier prétendant du département dans la compétition- la Coupe n’est pas une parenthèse, c’est un outil. « Faire un bon match, passer au 7e tour et engranger de la confiance pour le championnat », résume le président. « On veut construire sur la durée. Le groupe est réceptif, on forme, on bâtit. On n’a pas de gros moyens, alors il faut miser sur la jeunesse. » Avec 500 licenciés, Auch assume son rôle de club formateur.
Les plus anciens se souviennent d’un 32e de finale contre une équipe toulousaine, il y a bien longtemps. Depuis, Auch n’a jamais dépassé le 7e tour. L’histoire serait belle à réécrire mais le président reste lucide : « On a un joueur suspendu, deux blessés, et ce genre de match peut vite tourner. » La Coupe... comme laboratoire, ou mieux encore ?
N.M